Trouver sa passion et exercer dans ce domaine, c’est le rêve de chaque aspirant à l’emploi. Il est alors important de retenir le domaine dans lequel vous n’aurez pas l’impression de travailler. Si vous aimez venir en aide à celles et ceux qui sont dans le besoin, vous avez aussi une palette de choix. C’est notamment le cas de la sophrologie, une thérapie douce / alternative qui nécessite une formation professionnelle confirmée par un diplôme privé. Avec des milliers de praticiens en France, c’est pourtant une profession qui reste toujours peu connue du grand monde. Alors voyons ensemble, comment devenir sophrologue ?
Comprendre ce qu’est la sophrologie
Qui dit sophrologie, dit secteur de la gestion émotionnelle, mais aussi de la relation d’aide. Il s’agit donc d’une pratique qui associe de nombreuses techniques qui ont pour but de comprendre et maîtriser les émotions d’une personne en l’aidant à prendre conscience de comment elle fonctionne et ce qui est bon pour elle dans ses propres choix et ce en toute positivité, lucidité et impartialité.
Ayant vu le jour dans les 1960 grâce aux travaux du neuropsychiatre colombien Alfonso Caycedo, la sophrologie s’est développée dans de nombreux pays occidentaux au fil des années. C’est une méthode scientifique qui se charge de questionner la conscience humaine. Ceci, dans le but de comprendre son propre fonctionnement. De nos jours, le champ d’application de la sophrologie englobe des besoins aussi divers que variés ainsi que diverses populations. Le sophrologue est donc un praticien des plus polyvalents car il touche des secteurs aussi différents que la gestion du stress, accompagnement à la maternité et parentalité, gestion de la douleur, concentration, confiance en soi, des troubles du comportement alimentaire et autres.
Il intervient aussi face à l’aide de préparation mentalement des sportifs ou encore des étudiants pour la préparation d’un examen. Des cadres ou employés en entreprise peuvent aussi avoir besoin des services du sophrologue par exemple dans le cadre de la qualité de vie au travail, de même que les femmes qui se préparent à la maternité et parentalité.
Quel est le processus pour devenir un bon sophrologue ?
Se former dans un centre de formation en présentiel et non en distentiel. Effectuer un certains nombres d’heures encadrés par des formateurs professionnels et en exercice. C’est aussi prendre le temps de se former et maîtriser théorie et pratique dans ses protocoles sophrologiques. Effectuer un ou plusieurs stages pratique durant la formation. C’est le cas dans chaque domaine qui se veut performant. La pratique de la sophrologie exige du spécialiste des aptitudes et capacités d’écoute ainsi que l’envie d’aider les autres. Hormis ces préalables évidents, il est aussi important que le sophrologue travaille avec éthique. En effet, il ne doit jamais porter de jugement au cours des séances quant aux perceptions de ses sophronisés.
Aussi se doit-il entre autres, de respecter l’autre, de maintenir la confidentialité des échanges et d’agir sans aucune discrimination. L’humilité est une autre vertu qu’on attend du praticien sophrologue. Il ne saurait promettre à ses clients, au-delà de ce que ses propres compétences et la méthode peuvent assurer. Son sens de la responsabilité est aussi d’importance car il ne doit jamais remplacer les avis d’un spécialiste de santé ni s’opposer à un traitement en cours.
Le praticien de la sophrologie à la liberté de faire son travail comme il le désire. Il a la possibilité d’officier comme salarié ou prestataire de service dans une structure. C’est par exemple le cas d’une clinique, d’un centre de soin ou encore d’une maison de retraite. Aussi peut-il se mettre à son propre compte, la plupart du temps comme auto entrepreneur. Quelqu’un ayant un métier d’origine comme celui de psychologue, infirmier ou encore sage-femme peut aussi utiliser son statut de sophrologue dans le cadre de son métier de base.
Quelle formation entreprendre pour devenir sophrologue ?
Pour devenir sophrologue, il y a de nombreuses écoles qui forment et vous aident à exercer le métier. Ceci, qu’importe votre expérience ou votre âge. En France, il paraît important de préciser que la pratique de la sophrologie n’est pas réglementée. Ce n’est donc pas aisé de procéder au choix de la meilleure formation possible. Néanmoins, vous pouvez opter pour certaines écoles qui ont des pratiques éprouvées.
Les exigences pour avoir une formation de qualité
Paramètre important de la formation, la pratique est de mise. Pour cela, il est conseillé d’avoir recours à des formations en présentiel. Il existe des instances qui ont retenues des conditions aussi bien éthiques que pédagogiques qui s’imposent pour enseigner la sophrologie. Il est dans cet ordre d’idée, recommandé au moins 300 heures de formations sur une période couvrant entre 1 et deux ans.
Pour finir, il est aussi recommandé de rencontrer soit le personnel enseignant ou les dirigeants de ces écoles, afin de toucher du doigt leur approche pédagogique. Dès que vous obtenez votre titre de sophrologue praticien, vous pouvez aussi entamer des spécialisations. Métier en plein boum, l’intérêt des français pour la sophrologie ne cesse de croître. Au regard des besoins de mieux-être de plus en plus de personnes, vous savez désormais à travers cet article, le moyen pour acquérir votre statut de sophrologue praticien. Vous pourrez alors exercer en toute légitimité et participer au bien-être du plus grand nombre.